Feuille de cannabis avec le symbole d’interdiction. Titre : Sport et cannabis?

Le Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES) rappelle aux athlètes que, malgré sa légalisation, le cannabis demeure interdit dans le sport.

Les cannabinoïdes, y compris le cannabis, le haschich et la marijuana, sont classés comme interdits en compétition.

Les mêmes restrictions s’appliquent à l’usage du cannabis à des fins médicales qu’à tout autre médicament interdit. Les athlètes qui détiennent une prescription pour de la marijuana médicale devraient soumettre une demande d’exemption médicale. Pour en savoir plus, consultez l’Assistant exemption médicale.

Substances interdites en compétition seulement

Stimulants (S6)

Tous les stimulants y compris tous leurs isomères optiques (par ex. d- et l) s’il y a lieu, sont interdits, à l’exception des dérivés de l’imidazole en application topique. Cette catégorie est répartie en deux groupes : les stimulants spécifiés et les stimulants non spécifiés.

Rappel! Les suppléments renferment souvent des stimulants interdits! Lisez notre avis.

Narcotiques (S7)

Certains narcotiques seulement sont interdits comme le fentanyl, la morphine et l’oxycodone.

Cannabinoïdes (S8)

Le Δ9-tétrahydrocannabinol (THC) naturel ou synthétique et les analogues du THC (par ex. le haschisch, la marijuana, le HU-210) sont interdits.

Glucocorticoïdes (S9) – NOUVEAU POUR JANVIER 2022

Les glucocorticoïdes sont interdits en compétition lorsqu’ils sont administrés par injection, par voie orale ou par voie rectale. Une exemption médicale est requise pour tous les modes d’administration interdits.

Exemples de modes d’administration de glucocorticoïdes par injection : Intraveineuse, intramusculaire, périarticulaire, intra-articulaire, péritendineuse, intratendineuse, épidurale, intrathécale, intrabursale, intralésionnelle (p. ex., intrachéloïdale), intradermique, subcutanée.

Exemples de modes d’administration par voie orale :

Oromucosale, buccale, gingivale et sublinguale.

Les autres modes d’administration – notamment l’inhalation, la vaporisation nasale, les gouttes ophtalmiques et l’application périanale, dermale, dentaire ou topique – demeurent permis en tout temps.

Consulter le Document d’orientation sur les glucocorticoïdes et les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques de l’AMA pour en savoir plus, notamment sur les périodes d’élimination des glucocorticoïdes (page 3).

 

Source : Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES)

― 1 octobre 2022 ―