Icône d’un joueur de goalball en train d’effectuer un lancer. Titre : rejoindre tous et chacun. Goalball.

L’ASAQ est fière de vous partager cet article publié initialement sur le site web de l’Association canadienne des parcs et loisirs, en lien avec l’activité de goalball récréatif à Gatineau, l’année dernière. Pour lire l’article en PDF cliquez ici.

L’ASAQ a pu offrir ces activités à faible coût grâce au soutien financier de l’Association canadienne des parcs et loisirs (ACPL) et du gouvernement du Canada, via le programme « Rejoindre tous et chacun ».

Modèles de Réussites

Le Goalball récréatif ; un sport 100% inclusif

Lorsqu’il est question de faire une différence dans la communauté, l’Association sportive des aveugles du Québec (ASAQ) en est un exemple à la fois éloquent et inspirant. L’organisme basé à Montréal, dont la mission est de « promouvoir la pratique du sport amateur au Québec auprès des personnes vivant avec une déficience visuelle et favoriser ainsi leur intégration », met sur pied chaque année des activités encourageant la collectivité à bouger.

Les efforts de l’ASAQ ne se limitent pas à la grande métropole. On retrouve également des événements et des activités dans la Capitale-Nationale et plus récemment, en Outaouais. C’est d’ailleurs en janvier 2023 que l’Association a implanté la première ligue de Goalball à Gatineau, grâce à la subvention Rejoindre tous et chacun, propulsée par l’Association canadienne des parcs et loisirs (ACPL).

Le Goalball : un sport pour tous

Le Goalball est une discipline présente aux jeux paralympiques qui se joue avec un ballon sonore en caoutchouc dur d’un diamètre de 25 centimètres. Les joueurs, dont les yeux sont bandés, doivent tenter de mettre le ballon dans le but adverse qui s’étend sur 9 mètres, soit toute la largeur du terrain. Trois participants d’une même équipe sont présents sur le jeu en même temps, essayant à la fois de marquer un but et couvrir leur propre filet. Ces personnes peuvent être non-voyantes, malvoyantes ou voyante ! C’est la beauté du Goalball, une fois le bandeau sur les yeux, tout le monde est égal.

En effet, bien que pour pratiquer ce sport aux jeux paralympiques, les athlètes doivent avoir une vision restante de moins de 10% ou un champ visuel restreint à vingt degrés, à Gatineau, tous sont les bienvenus à essayer
ce sport complètement inédit. C’est donc avec plaisir que l’association invite proches et amis des personnes vivant avec une déficience visuelle à s’initier au Goalball. Une expérience qui transcende les barrières, qu’elles soient physiques ou sociales.

Un impact positif sur la communauté

La subvention a permis à l’ASAQ de proposer deux sessions de Goalball récréatif, en hiver et au printemps dernier. Ainsi, la communauté de Gatineau a pu profiter de l’opportunité de s’engager dans une activité sportive amusante et stimulante, et ce, à un coût moindre pour les participants. Ces faibles barrières à l’entrée ont d’ailleurs encouragé deux jeunes syriens, établis depuis moins d’un an au Québec, à joindre l’équipe.

Le programme, ouvert aux personnes de 10 à 55 ans, a permis cette rencontre éclectique entre les âges, les genres et diverses nationalités, créant ainsi une expérience sur le plan humain qui s’étend bien au-delà de l’activité physique.

Des défis surmontables

Bien que le projet ait connu un grand succès, il n’a pas été sans défis. Le Goalball est un sport relativement méconnu, même au sein de la communauté de la déficience visuelle, ce qui a rendu le recrutement de participants plus compliqué.

De plus, comme bien d’autres organismes de ce genre, l’ASAQ demeure une association disposant de moyens modestes en matière de promotion. L’organisation doit plutôt compter sur le dévouement de ses membres et de ses entraîneurs pour faire connaître les bienfaits et mérites de ce sport. Des enjeux normaux, mais dont il faut tenir compte lorsqu’on se lance dans une telle aventure.

Enfin, la subvention Rejoindre tous et chacun a été un catalyseur pour l’ASAQ, leur permettant de lancer le Goalball récréatif à Gatineau, de former une nouvelle entraîneuse et d’ouvrir la porte à de nouvelles opportunités de sports inclusifs. L’impact positif de ce projet sur la communauté est tel, qu’il a permis à un large éventail de personnes de se rassembler, de se dépasser et de s’épanouir grâce au sport. Une activité qui sera d’ailleurs reconduite l’année prochaine à raison de deux ou trois sessions.

Source: Association canadienne des parcs et loisirs (ACPL) 

― 3 février 2024 ―